Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé que seuls les résidents chinois seront autorisés à assister aux JO d’hiver.
Bulle sanitaire stricte
Selon les protocoles Covid-19 dévoilés par le CIO, les Jeux se dérouleront dans une bulle sanitaire stricte. Cette bulle sera mise en place du 23 janvier jusqu’à la fin des Jeux paralympiques d’hiver le 13 mars. Elle couvrira tous les stades et sites de compétition. Mais également les hébergements, la restauration et les cérémonies d’ouverture et de clôture. Elle disposera également de son propre système de transport.
Seuls les athlètes et participants entièrement vaccinés seront autorisés à entrer dans la bulle sans quarantaine. Ceux qui ne sont pas complètement vaccinés, quant à eux, devront passer 21 jours en quarantaine à leur arrivée.
« Tous les athlètes qui peuvent être vaccinés doivent l’être ! »
La déclaration du CIO précise que « les athlètes qui peuvent fournir une exemption médicale justifiée verront leur cas examiné« . Il ajoute que tous les vaccins reconnus par l’Organisation mondiale de la santé ou approuvés par les pays ou régions concernés seront acceptés.
Boycott diplomatique !
Outre les défis posés par la pandémie, les Jeux de Pékin sont également soumis à une pression politique intense. Les appels au boycott diplomatique se multiplient en raison des violations présumées des droits de l’Homme commises par le gouvernement chinois.
D’après l’ONG Amnesty International, près de 2 millions de Ouïghours et autres minorités musulmanes sont incarcérés. « Depuis 2017, la Chine mène une campagne sans précédent de détention de masse visant des Ouïghours, des Kazakhs et d’autres groupes ethniques à majorité musulmane dans le Xinjiang. Plus d’1 million de personnes sont détenues dans des centres (dits) « d’éducation » »…
L’interdiction du public étranger est donc autant stratégique que politique.
Sources : amnesty.org & aljazeera.com
Rédigé par
Delph Toltsky
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