Ces derniers mois ont été particulièrement éprouvants pour Kamila Valieva, mais nombreuses de ses dernières actions interrogent.

Quel message cherche-t-elle à véhiculer ? Et est-elle conseillée au mieux pour aller de l’avant ?

Programme long de la saison 22-23

Le choix de son programme long est, certes, questionnable mais peut être interprété comme une méthode cathartique pour soigner le traumatisme qu’a été l’expérience olympique. En revanche, patiner toute une saison sur ce sujet peut sembler excessif… Surtout pour permettre à l’athlète de guérir et d’évoluer.

Le programme a été construit par son équipe d’entraineurs, Eteri Tutberidze et Daniil Gleikhengauz. Ce duo, dont les pratiques questionnent de plus en plus, semble vouloir à tout prix surfer sur la vague médiatique engendrée par le scandale des JO de Pékin.

Faire le show en compétition

Plus récemment, lors du Grand Prix Russe, l’athlète a mal atterri l’un de ses quads lors de son programme long. Elle l’a alors resauté à la fin de la chorégraphie, après avoir salué.

Cependant, le règlement interdit ce type de pratique. Chaque athlète à une chance d’effectuer son programme et une fois la musique terminée, il doit quitter l’arène. Une compétition n’est pas un spectacle et chaque participant doit respecter les règles pour une égalité optimale.

Ce comportement a été vivement critiqué ! La communauté de patinage lui a rappelé qu’elle n’était pas au-dessus des lois malgré ses capacités artistiques et sportives incroyables.

Fêter les 9 mois post-olympiques avec le Boléro

Enfin, Valieva a publié sur instagram une vidéo de son programme libre de la saison dernière « Boléro » à l’entraînement avec la légende suivante.

« Aujourd’hui, cela fait exactement 9 mois depuis la fin du programme libre aux Jeux Olympiques. »

Avec ce programme, Valieva est devenue la championne olympique de Pékin 2022 dans le tournoi par équipes et a pris la 4e place du tournoi individuel avec une performance catastrophique.

Le scandale pour dopage a éclaté juste après le tournoi par équipes. Et a plongé Kamila dans un tourbillon médiatique qui lui a fait perdre la face. 

Rejouer ce programme exactement 9 mois après avec une telle légende questionnent sur le message véhiculé. Certaine personne comme Yana Rudkovskaya le voit comme de la provocation gratuite qui dessert la jeune fille.

Rappelons que Kamila est une jeune fille de 16 ans qui sort tout juste de l’enfance et qui a besoin d’être encadrée pour être protégée.

Or, son équipe d’entraineurs semble l’utiliser d’abord pour leur propre rayonnement, faire parler d’eux autant que possible. Et ensuite, comme instrument politique en jouant la carte de la victimisation au détriment de la santé mentale de l’athlète.

Rédigé par

Delph Toltsky

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