C’est en 2014 que Stefania Gladki, alors âgée de quatre ans, fait ses premiers pas sur la glace. Ce qui n’était qu’un simple remède recommandé par un médecin pour soigner une allergie est rapidement devenu une passion.

Dix ans plus tard, la jeune prodige représente fièrement l’association Nice Baie des Anges, incarnant l’espoir d’une nouvelle ère pour le patinage artistique français.

Une préparation intense

Dès son plus jeune âge, Stefania fascine par une élégance et une technique irréprochable.

Originaire de Moscou mais Française de cœur et de nationalité, Stefania Gladki se distingue par un parcours remarquable, fruit d’une formation exigeante auprès de mentors issus des plus grandes écoles de patinage. En Russie, elle perfectionne son art sous la direction des rigoureuses Svetlana Panova et Tatyana Moiseeva, figures emblématiques de la discipline.

Installée en France, elle est accompagnée par Cédric Tour, qui veille sur son développement technique et mental. En parallèle, elle affine son art chorégraphique avec Vera Arutyunyan, Ilona Protasenya, Maria Kasumova et Anna Novichkina, une équipe qui lui permet d’harmoniser grâce et performance. Plus récemment, elle bénéficie de l’expertise de Rafael Arutyunyan aux États-Unis.

Le succès de Stefania repose sur une organisation minutieuse. Soutenue sans faille par ses parents, véritables architectes de sa réussite, elle partage son temps entre Moscou, Nice et les États-Unis pour optimiser son entraînement.

Elle consacre huit heures par jour à son entraînement, dont quatre sur la glace, et suit une scolarité en ligne en français et en russe.

Un rêve olympique en ligne de mire

Cette saison, ses performances à Ostrava et Ankara lui ont ouvert les portes de la finale du Grand Prix, une étape qu’elle qualifie de « rêve devenu réalité ».

Lors de la finale à Grenoble, Stefania a battu son record personnel avec un score de 62,31 points dans le programme court.

Elle ambitionne désormais de maîtriser un quadruple boucle piqué, un saut qu’elle avait mis de côté après une blessure. Cet élément ultra-c sera essentiel pour concourir au plus haut niveau.

Alors que les Jeux Olympiques de 2030 se profilent dans les Alpes, Stefania hésite encore à se projeter. Pourtant, sa passion et son ambition ne laissent aucun doute : elle fera tout pour représenter la France sur la glace. « J’adore la compétition, mais je dois encore faire plus », confie-t-elle.

 

Rédigé par

Delph Toltsky

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