Le 20 décembre, Champigny-sur-Marne a rendu hommage à l’ancienne championne de patinage artistique Surya Bonaly en inaugurant une rue à son nom.

Un événement symbolique pour celle qui considère cette ville comme sa « ville d’adoption ». À l’âge de 12 ans, Surya Bonaly a quitté Nice. Didier Gailhaguet l’a repère et l’athlète s’installe en Île-de-France. À l’époque, il était l’entraîneur de l’équipe de France de patinage artistique.

Un parcours marqué par les discriminations

Surya Bonaly a marqué l’histoire du patinage artistique par ses performances et sa créativité. Cependant, de nombreuses discriminations ont marqué sa carrière. Elle a dû faire face au racisme, au classisme et à la grossophobie, des obstacles qui ont entravé la reconnaissance qu’elle méritait. Ces préjugés ont freiné la reconnaissance de son talent.

En 1994, lors des championnats du monde, la juge Anne Hardy-Thomas déclarait : « Surya Bonaly aurait dû être championne du monde. Au moins une fois, si ce n’est deux. »

Cérémonie

La cérémonie s’est tenue en présence du maire de Champigny-sur-Marne, Laurent Jeanne, ainsi que de plusieurs personnalités issues du patinage. Parmi elles, Annick Dumont, présidente de la Ligue d’Île-de-France des sports de glace, et Nelson Monfort, journaliste et commentateur sportif.

Cet événement met en lumière le rôle de Surya comme figure inspirante et pionnière dans un sport où les discriminations sont encore un frein.

Rédigé par

Delph Toltsky

**
Retrouvez toutes les actualités autour du patinage artistique !
**