Bruno Massot, champion olympique 2018 en patinage par couple pour l’Allemagne, rentre à Caen. Son nouvel objectif est de créer un centre d’entraînement et de performance de haut niveau.
Bruno a quitté Caen pour Oberstdorf (Allemagne) en 2014 pour assouvir son ambition olympique. Il s’est associé à la patineuse Aljona Savchenko, Ukrainienne d’origine, naturalisée allemande comme lui pour concourir au plus haut niveau. Leur association a offert à l’Allemagne l’Or mondial mais surtout l’or olympique en 2018.
Il a commencé sa carrière d’entraineur en Suisse, aux côtés de celui qui l’a formé, Jean-François Ballester. Malheureusement, son mentor est parti peu après les JO 2018. Le champion olympique a alors quitté la Suisse et rejoint sa Normandie natale. Non seulement pour coacher dans la patinoire qui l’a vu grandir mais aussi pour élever ses enfants auprès des siens. C’est au club ACSEL, à 7 ans, qu’il a effectué ses premiers tours de piste et rencontre son entraineur.
Coacher dans la patinoire qui l’a vu grandir et élevé sur le toit de l’Olympe
Ensemble, ils avaient prévu de créer un centre de haute performance. Ils avaient commencé en Suisse, sans obtenir les moyens de leurs ambitions. C’est donc à Caen que le projet a pu voir le jour. « Depuis mai 2021, je dirige le centre d’entraînement de haut niveau. La Fédération française, qui veut développer la discipline couple, nous soutient. Quatre couples, qui patineront pour la France, sont déjà là. L’objectif, à terme, c’est de devenir un centre de performance labellisé par la Fédération internationale. »
Le champion olympique rêve de créer une académie de patinage comme celles que l’on peut observer en Russie. À l’instar de Khrustalny à Sambo 70 ou l’Académie de Plushenko, avec salles d’échauffement, de danse et plusieurs pistes. En revanche, les méthodes seront un peu différentes. « Je vais suivre la méthode Ballester que je connais par cœur. Beaucoup de travail dans le fun. Mes patineurs ne rentrent pas sur la piste s’ils n’ont pas le sourire. On n’est pas à l’armée. »
Source : l’Équipe et Instagram de Bruno Massot
