Dans une interview accordée à Web Sportiva, Carolina Kostner revient sur son rôle auprès de Yuma Kagiyama, qu’elle coache.
Échecs visibles, leçons invisibles
Pour Kostner, les erreurs de Yuma sont une opportunité. Ce sont ces doutes et déséquilibres qui vont permettre au patineur d’avancer.
« Quand tout se passe bien, on apprend moins. […] Le fait que son inconfort ait été visible n’est finalement pas une mauvaise chose. C’était une saison remplie de moments d’apprentissage. […] Ces expériences étaient nécessaires en vue des Jeux Olympiques de Milan-Cortina. »
L’art de se relever : les Mondiaux comme miroir
Kagiyama a terminé sur le podium aux Championnats du monde, mais a quitté la glace frustré après un programme libre en demi-teinte. Cependant, il a permis à l’équipe nationale du japon de sécuriser trois places pour les JO 2026.
Pour le soutenir, Kostner a partagé avec lui ses propres souvenirs amers. « À Milan en 2018, personne ne pouvait apaiser ma déception. […] Il faut vivre cette émotion, puis comprendre soi-même ce qui n’a pas fonctionné. »
Au-delà des résultats : cultiver l’équilibre
Carolina met un point d’honneur à préserver la santé mentale de son élève.
« Ce que l’entourage peut faire, c’est éviter de juger une personne uniquement sur ses résultats. Et puis, ce n’est que du patinage. Ce n’est pas la fin du monde. »
« Ce n’est pas parce qu’il passe de l’argent au bronze qu’il régresse. […] S’il continue ainsi, son patinage deviendra encore plus extraordinaire. »
