Mardi 7 juin 2022, en Thaïlande, se tenait le lancement du Congrès de l’Union internationale de patinage (ISU). Quelles décisions ont été prises ?
Le Congrès a prolongé la suspension des athlètes russes des compétitions internationales
Au cours de la réunion, le Congrès a confirmé la prolongation du communiqué 2469, qui faisait référence à la suspension des athlètes russes et biélorusses. Des sanctions s’appliquent également aux responsables de l’ISU de Russie et de Biélorussie. De plus, aucune compétition internationale sous les auspices de l’ISU ne pourra être organisée.
Les décisions sont en vigueur jusqu’à nouvel ordre.
Les patineurs artistiques, les patineurs de vitesse et les patineurs sur courte piste russes n’ont pas participé à des compétitions internationales depuis mars 2022.
En revanche, l’amendement qui proposait de retirer les Fédérations de l’adhésion à l’organisation est refusé.
L’ISU a rejeté la proposition de resserrer les règles de changement de citoyenneté des patineurs
Le Congrès a rejeté la proposition de la Fédération russe de patinage artistique de durcir les règles de changement de citoyenneté sportive des patineurs.
« La Russie fournit beaucoup de patineurs, nous comprenons leur proposition, mais les fédérations sportives ne peuvent pas décider pour quels pays les athlètes concourent « , a déclaré le PDG de l’ISU, Fredi Schmidt.
Selon la proposition de la Fédération Russe, les patineurs souhaitant changer de citoyenneté sportive devraient obligatoirement recevoir l’agrément de la fédération nationale. Cette proposition vise à éviter que les patineurs russes changent de nationalité pour continuer de concourir à l’international.
La limite d’âge est relevée à 17 ans
Il a été décidé d’élever à 17 ans l’âge minimum des athlètes pour participer aux compétitions adultes. Le processus sera échelonné et durera trois saisons.
Lors de la prochaine saison, l’âge restera le même (15 ans) et augmentera lors de la saison 2023/24 où il passera à 16 ans et lors de la saison 2024/25 à 17 ans.
Le PDG de l’ISU a tenu à expliquer ce choix:
« Je veux souligner un autre aspect souvent tu. Avec ce qui s’est passé aux Jeux olympiques, nous avons subi de sérieuses pressions dans l’espace médiatique, il y avait une question sur la crédibilité de l’ISU. La proposition proposée est une mesure de protection.
Nous avons reçu beaucoup de questions des médias sur les raisons pour lesquelles nous permettons à de si jeunes patineurs de concourir sous une telle pression émotionnelle. Et nous sommes entièrement d’accord. »
100 membres du Congrès ont voté en faveur du relèvement de la limite d’âge, 16 ont voté contre et 2 se sont abstenus.
Témoignages d’athlètes russes
Alena Kostornaia a salué ce choix. La championne européenne 2020 ne parvient pas à restaurer son légendaire triple axel depuis sa puberté. Elle s’est aussi beaucoup blessée ces dernières années et concourt moins.
« Je pense que la décision de relever l’âge minimum est juste. Les enfants doivent rivaliser avec les enfants et les adultes avec les adultes.
Le problème dans notre sport c’est que les enfants travaillent sur un pied d’égalité avec les adultes. Alors qu’ils ne le sont pas. Et par conséquent, la santé en souffre, beaucoup quittent le sport tôt alors que la carrière du patineur artistique pourrait durer plus longtemps.
Les enfants doivent rester des enfants, car ils ne peuvent même pas être responsables de leurs décisions. »
Tatiana Navka, quant à elle, a exprimé son sentiment d’injustice:
« S’il y avait des championnes de 15 ans aux US, des filles qui gagnent toutes les compétitions internationales, nous n’aurions pas cette proposition. C’est à la fois une bonne et une mauvaise chose. D’une part, cela diminue les risques de blessures physiques et psychologiques et c’est une bonne chose. Mais d’autre part, cela enlève aux filles la possibilité de devenir championnes olympiques au pic de leur carrière.«
Ilia Averbukh, le célèbre chorégraphe russe, n’y a pas vu de drame particulier:
« Le résultat tant attendu ! Je ne vois aucun drame. Au contraire, il me semble que nos filles ne feront que s’améliorer. Leur carrière sportive ne sera que plus longue ! »
Rédigé par
Delph Toltsky
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une des rares fédérations qui reste vraiment serieuse et respecte le coté apoolitique du sport est le tennis les ATP ET WTA sont meme allés jusqu a sanctionner les anglais de wimbledon qui prétendait interdire aux sportifs russes de participer au tournoi ces deux institutions(qui devrait etre une inspiration pour les autres fédérations a commencer par l’ isu) qui ont eu le courage de s’opposer a la mode du moment qui conciste a ce que les occidentaux pratiquent le Racisme le plus idiot de la décénie contre les sportifs russes
ce racisme qui vise les adolescentes Russes (qui préexistait de par leur talent et réussite qui attirait les commentaires pleins de jalousie) ne fait que conduire ces jeunes sportives a se rapprocher des rares qui les soutiennent a commencer par le président Russe Poutine et a les rendre plus que jamais perméable a la propagande
elles étaient apolitiques je ne serait pas étonné que les mauvaises décisions prises par les fédérations dirigées par les occidentaux les conduisent a devenir des portes paroles du kremlin
les décisions décrites dans cet articles sont regrettables et donnent raison aux thèses de l’existance toujours plus grande de la Russophobie
Oui, cela va augmenter davantage les discriminations à l’encontre des athlètes russes…
Certains comme Diana Davis, Annabelle Morovoz vont tenter de continuer leur carrière dans un autre pays. Ce qui sera largement instrumentalisé par certains pays occidentaux.
Ceux qui choisiront de rester en Russie, devront de près ou de loin soutenir le gouvernement Poutine pour conserver leur financement.
Donc oui, l’exclusion des athlètes russes les condamne à beaucoup plus que juste une exclusion du sport international et c’est hautement regrettable.